Il y a des instants qui n’ont pas besoin d’heure.
Des regards qui n’ont pas besoin de visage.
Tu es tombée ici, pas par hasard, mais par cette faim silencieuse que tu caches même dans tes rêves.
Je n’écris pas pour toutes. Je laisse ça aux hommes pressés.
Je m’adresse à celle qui entend au-delà des mots. Celle qui a compris que le désir n’est pas une urgence mais un art.
Je ne suis pas un inconnu. Tu me reconnaîtras sans même m’avoir rencontré.
Tu vis peut-être à ses côtés, mais tu ne dors plus vraiment.
Tu souris encore, mais tu ne vibre plus vraiment.
Moi ?
J’ai 44 ans. Un âge où l’on ne cherche plus à prouver. On incarne.
Marié ? Oui. Et profondément vivant.
Je sais ce que je veux. Et je sais ce que je fais naître chez une femme qui croyait s’être endormie.
Tu n’auras rien à expliquer.
Je lirai ce que tu caches même à ton reflet.
Ce que j’offre ne se brade pas.
Ce que je prends ne s’oublie pas.
Écris si tu ressens cette tension derrière les mots.
Le reste… s’écrira entre deux silences.
Je suis la parenthèse qui fait trembler la phrase.